Sonate au clair de lune
de Nicolas Bréhal

critiqué par Lecassin, le 30 décembre 2012
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
This is the end...
En ce trente un décembre, un homme se meurt dans la solitude – Laurent Kreutzer – "entouré" de trois générations de « proches », dans une propriété du Midi.
C'est la fin de l'année, celle du siècle aussi, mais c'est surtout celle d'un immense pianiste pour qui la prise régulière d'opium soulage les douleurs du corps, à défaut de soulager celles de l'âme. Un huis clos poignant alimenté par d'inévitables querelles familiales…
Un ouvrage sans concession, nostalgique et grave, où la prose aérienne de Nicolas Bréhal fait merveille.
Pour ma part, un de ses meilleurs romans avec « La parleur et le sang ».